Un obstacle épistémologique en rapport avec le traitement du passage de l’objet réel du deuil à l’intériorité de son pathos a fait en sorte que le sujet du deuil n’ait pas été traité en psychanalyse de facon proportionnelle à son importance psychopathologique. L’auteur considère qu’une logique du paradoxe et du négatif permet de contempler la différenciation entre réalité externe et interne, et d’intégrer en meme temps la réalité externe à l’analyse. Le négatif est constitué entre autres aspects, par la zone complexe d’échanges entre la réalité externe du deuil et la réalité interne. Le modèle du deuil constitue un exemple de l’importance méthodologique d’une logique paradoxale et du négatif, qui permet une perméabilité dans les limites des modèles grace à laquelle sont préservées aussi bien la spécificité du modéle que l’intégration d’une altérité, en l’occurrence, la réalité de l’objet du deuil.